Présentation du laboratoire

PHENIX (PHysicochimie des Electrolytes et Nanosystèmes InterfaciauX) est une unité mixte de recherche du CNRS et de Sorbonne Université (UMR8234). PHENIX a été créée le 1er janvier 2014 à la suite de la disparition du laboratoire PECSA (Physico-chimie des Electrolytes, Colloïdes et Sciences Analytiques).

L’UMR PHENIX dépend des instituts de Chimie (sections 11 et 13) et de Physique (section 5) du CNRS. Elle appartient à la Faculté des Sciences et Ingénierie de Sorbonne Université et fait partie de la Fédération de Recherche « Institut des Matériaux de Paris Centre » (FR 2482). Elle est dirigée par L. Michot depuis le 1er janvier 2019.

L’activité recherche de PHENIX est centrée autour de la physico-chimie des électrolytes et des matériaux interfaciaux multi-échelles comme les systèmes colloïdaux et les matériaux poreux. Une de ses caractéristiques principales est le couplage fort entre expériences et modélisation. Parmi les différentes thématiques de recherche, on peut mentionner l’élaboration et la fonctionnalisation de nanoparticules minérales, l’utilisation de matériaux magnétiques multi-échelles pour des applications environnementales, le développement et l’étude des comportements de particules magnétiques dans le cadre d’applications biomédicales, l’étude des sels fondus pour l’amont et l’aval du cycle électro-nucléaire, le stockage de l’énergie dans les accumulateurs et les supercondensateurs où l’élaboration originale d’électrodes et la compréhension de leur fonctionnement sont essentiels, la modélisation et le suivi expérimental des propriétés de transport et de rétention de fluides confinés et d’espèces chargées dans des systèmes interfaciaux multi-échelles. Ces différents sujets peuvent se distribuer selon trois axes thématiques à fort impact sociétal : l’énergie, la santé et l’environnement.

Les recherches au sein de PHENIX reposent sur une triple compétence : une expertise certaine et reconnue dans l’expérimentation et la synthèse chimiquela capacité de mettre en œuvre des simulations numériques sur un très large domaine d’échelles de longueur et de temps, et un effort certain dans le développement de modèles théoriques adaptés.

Trois équipes et deux axes transversaux structurent l’UMR PHENIX :

L’activité scientifique de l’équipe CIN est centrée autour de trois thématiques : (i) le développement de procédés de synthèse et de dispersion de nanoparticules minérales magnétiques avec en autres un axe microfluidique et un thème liquides ioniques comme milieux de synthèse ; (ii) les particules magnétiques nanométriques et micrométriques dans le cadre d’applications biomédicales : imagerie, vectorisation, hyperthermie ; (iii) les matériaux magnétiques multi-échelles pour l’environnement

L’activité scientifique de l’équipe ELI est centrée autour de trois thèmes principaux : « liquides ioniques hautes températures », « liquides ioniques à température ambiante » et « matériaux & nanoélectrochimie ». Le thème transversal « fluor et énergie » reste un axe fort de l’activité de l’équipe et s’insère dans le triptyque de l’UMR Energie, Santé et Environnement.

L’activité scientifique de l’équipe MEM est centrée autour de deux grands thèmes : « transport couplé dans les liquides complexes » et « transport dans les milieux poreux : nouveaux défis, nouvelles approches ». Un thème transversal « développements d’outils méthodologiques » a pour but de développer de nouvelles méthodologies, à la fois expérimentales et pour la modélisation, permettant de fournir de nouveaux outils de recherche.

Cet axe s’appuie sur les compétences déjà présentes au sein de PHENIX ainsi que sur la dynamique de développement de la plateforme RMN de l’UPMC. Deux expériences RMN sont privilégiées, la relaxométrie à cyclage de champ (RMND), et la RMN bas champ permettant de réaliser des expériences de gradient de champ pulsé (PFG-NMR). Ces méthodes sont développées en particulier dans l’étude et la compréhension du transfert multi-échelle d’un fluide dans des structures poreuses hiérarchisées.

Cet axe explore en particulier les possibilités et les développements récents de la micro- et nano-tomographie de rayon X. L’objectif est d’effectuer des analyses morphologiques et topologiques (et parfois fonctionnelles en couplant avec des techniques spectroscopiques) des nanosystèmes interfaciaux étudiés au sein de PHENIX.